LANKATRIP

Je commence un récit un peu à l'Ouest.

Je me suis réveillé hier matin, d'équerre, un peu gauche, mal foutu, mon oncle est mort...

De lui je n'avais plus de nouvelles depuis quatre ans, il était deveunu à moitié fou, il ne se souvenait de rien ayant perdu toute sa mémoire d'un coup à 69 ans.

Au cimetière les mines éplorées de toute la famille formait un cortège étrange autour des restes d'un homme qui depuis longtemps ne connaissait plus personnes, ne nous reconnaissait plus, était parti ailleurs dans un aure monde. Ses amis me regardait sans me voir, tout le monde était dans ses souvenirs, dans ses rêves.

Pendant la cérémonie, écoutant le prêtre, je le vis, au-dessus de nous, mon oncle renaissait, son image se reformait il était là,il m'apparaissait dans sa soixantaine trionphante, tel qu'il était avant de basculer dans la folie. Au milieu des brunes du cimetière je le voyai, je ne pouvais quitter le regard de cette image et peu à peu j'entendais un bruit, un son, je l'entendais il parlait, il me parlait de cette voie douce et mélodieuse qui roulait les r rapais la langue et me faisait frisonner. Il me parlait de ces voyages, de ces dernières années à parcourir le monde , de ses idées , de ses rêves, de son rêve.

Sa moustache grisonante frissonnait, ses lèvres se mouvaient rapidement et les paroles revennaient à mes oreilles, des mots des phrases perdus à jamais pour moi depuis toutes ces années, mais qui reprenenaient vie aujourd'hui. Toutes seuls portées par la brume elles remontaient à mes oreilles.

Et elles me racontaient une histoire que j'avais oublié, celle d'un homme passionné, partie à la recherche d'un texte, un texte mystérieux perdu quelque part et qui renfermait en son sein un secret, une pensée, une énigme, une idée importante pour nous, pour notre monde.

Je souris, cette histoire mon oncle me l'avait raconté des milliers de fois. A chaque rencontre il m'abreuvait de ce conte moderne qui l'avait pasionné et lui avait fait parcourir le monde pendant les dernières années de sa vie avant d'oublier, de sombrer de dispâraitre à notre attention de s'oublier pour nous oublier.

Ce conte aujourd'hui m'obsede je ne sais pourquoi mais il tourne et retourne dans ma tête. J'ai besoin de savoir où il en est resté de sa quête, ce que sont devenus ces documents qu'il avait collationnés pendant toutes ces années.

Paris s'éveille je chemine sur les quais et je m'arrete face à Notre-Dame, c'est ici que toute l'histoire à commencer, c'est ici peut être que je reprendrai le fil tomber à terre il y déja plusieurs années.